Un point qui pose souvent problème : le rangement de la chambre de nos charmants bambins !.
Nous devons toujours accepter d'avoir un seuil de tolérance entre ce que nos enfants font et ce que nous voudrions qu'ils fassent. En effet, même à l'âge adulte, certains d'entre nous sont extrêmement soignés, d'autres moins. Il y a une grande différence d'un individu à un autre quant à la manière de concevoir le rangement de son habitation et l'ordre qu'il met dans ses affaires.
Toutefois, nous devons apprendre à nos enfants à être ordonnés où qu'ils soient.
Si un enfant est peu enclin au rangement et laisse toujours traîner ses affaires, il va falloir structurer un plan d'action l'amenant progressivement à être plus ordonné.
Si vous avez l'exigence qu'il range tout correctement chaque jour, vous allez vous épuiser et retomber dans une spirale d'agacement et d'exigences. Disons-le : il n'y a pas de recette miracle... mais il y a des pistes à explorer.
Dans un premier temps, sommes-nous réellement ordonnés en tant qu'adultes ? Soyons sincères dans notre réponse. Sommes-nous un exemple pour nos enfants ? Ensuite, tout dépend de la relation que nous entretenons avec eux. La pression et l'autorité violente sans réflexion entraînent soit la rébellion, soit la soumission. Il vaut mieux construire avec discernement notre stratégie directive.
J'opterais pour deux solutions : la première serait d'aller dans la chambre de l'enfant ou de l'adolescent quand il s'y trouve et de procéder au rangement de son désordre. L'important est d'y être au moment où il s'y trouve. Généralement, il sera très réticent à accepter votre présence alors qu'il est en train de jouer ou d'être dans une activité, surtout à l'adolescence. Servez-vous de sa réaction pour lui signifier que votre objectif est qu'il apprenne à prendre soin de ses affaires. Légitimement, vous êtes son parent et vous avez le devoir de l'éduquer, dans le sens étymologique du mot : "educare" signifiant "guider". Dites-lui fermement et avec assurance que vous ne lâcherez pas cet objectif que vous estimez important pour sa vie future. En conséquence, s'il ne veut plus de votre présence dans sa chambre, il faudra qu'il collabore et la range lui-même.
La deuxième solution consisterait à augmenter le symptôme, c'est-à-dire à tout laisser en pagaille, à accentuer le désordre volontairement pour atteindre un état chaotique pouvant susciter un choc.
Cependant, je le répète : il faut tout de même avoir des marges de tolérance et être bien conscient qu'il peut y avoir une contradiction entre votre désir de tout contrôler et ce que vous voulez enseigner à votre enfant.
Plus d'information sur :Manuel d'éducation Créative
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